Plongez dans l’espace muséographique moderne du Mémorial Pegasus, un musée pour découvrir les souvenirs qui retracent l’arrivée des premiers libérateurs de la 6e Division Aéroportée Britannique sur le sol de Normandie dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Les détails de l’opération Tonga
Situé à mi-chemin entre Caen et Cabourg, le musée Mémorial Pegasus se situe sur la commune de Ranville, face à Bénouville.
Inauguré le 4 juin 2000 par le Prince Charles d’Angleterre en personne, le musée explique les détails de l’opération Tonga (de la préparation à l’accomplissement), de la 6e Division Aéroporté commandée par le Général Richard Gale.
Cette mission consistait à sécuriser la zone située entre l’Orne et la Dives en vue de préparer le débarquement de la 3e division d’infanterie britannique (pas moins de 25 000 hommes) sur la plage de Sword, connue aujourd’hui comme l’une des plages du Débarquement.
Une riche collection d’objets et de souvenirs
Lettres, photos, armes, uniformes, parachutes et biens d’autres objets et souvenirs de l’opération Tonga reposent au musée Mémorial Pegasus. Au centre se trouve d’ailleurs une salle de projection où est diffusé un film d’archives ainsi qu’une maquette du territoire permettant d’expliquer la carte et les enjeux de l’opération. Des visites guidées, d’une durée de 1h30, y sont également organisées.
![Intérieur du Mémorial Pegasus]()
© ![Maquette présente dans le musée du Mémorial Pegasus]()
© ![Groupe de visiteurs devant une maquette présente dans le Mémorial Pégasus]()
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Un pont d’histoire entre deux rives
Le musée, c’est également un parc où sont exposés des symboles de guerre comme un half-tank, un char centaur IV, des canons (dont un anti-char et un anti-aérien), la réplique grandeur nature d’un planeur Horsa, et l’original pont de Bénouville, rebaptisé Pegasus Bridge.
Mais pourquoi Pegasus bridge ?
Après la guerre, l’authentique pont de Bénouville, qui portait les stigmates des assauts de la Seconde Guerre mondiale, a été remplacé en 1994 par un ouvrage au profil identique. Son nouveau nom, Pegasus bridge, il le porte en l’honneur de la 6e Airborne, dont l’emblème n’était autre que Pégase. Le pont de Ranville, quant à lui, a été rebaptisé Horsa Bridge en hommage aux planeurs ayant transporté les parachutistes. Un pont fixe plus large lui succéda en 1971.