L’atmosphère d’Hérouvillette sent bon la campagne et pourtant le village est à seulement quelques kilomètres du centre de Caen. Au nord, Merville-Franceville-Plage se rejoint en 10 minutes. Cette situation géographique est aussi la raison principale pour laquelle la commune a subi de plein fouet les conséquences du Débarquement en juin 1944. Il y subsiste tout de même quelques vieux bâtiments discrets qui illustrent la diversité d’un patrimoine de pays.
Flânerie dans Hérouvillette
En flânant dans les rues, vous apercevrez quelques jolies demeures et d’anciens corps de ferme réhabilités. L’église de la Nativité-de-Notre-Dame date du XIVe siècle. Dans le cimetière attenant, une plaque commémore les soldats morts pour libérer la France. Le jour du débarquement, le 6 juin 1944, Hérouvillette est rapidement libéré suite à l’opération Tonga.
Deux zones forment aujourd’hui la commune : Hérouvillette et Sainte-Honorine-la-Chardronnette. Ces deux bourgs sont séparés par des champs et par la route départementale, qui relie Cabourg à Caen. Ce qui suscite l’intérêt pour la commune de Hérouvillette, c’est son ambiance champêtre. Jetez un œil au lavoir sur l’Aiguillon récemment restauré. Il n’y a encore pas si longtemps, les Hérouvillettoises se retrouvaient ici pour laver leur linge et se raconter les potins du village.
La star d’Hérouvillette
En face, des chevaux broutent dans un champ et rappellent que la Normandie est une terre d’équidés. Au fond, la silhouette d’un manoir se dessine. Depuis le parking, un sentier invite à la promenade et gravite autour d’une vaste prairie qui évoque le souvenir d’Oyonnax. Ce cheval de course de trot est élevé dans l’Orne puis est confié en 2004 à Vincent Brazon, établi à Hérouvillette. Si Oyonnax est réputé difficile, l’entraîneur arrive tout de même à le dresser et le mènera à de grandes victoires. Son palmarès est, en effet, saisissant : il fut, entre autres, le vainqueur du Prix d’Amérique en 2010.