Le village perché d’Hotot-en-Auge est situé au cœur de la vallée de la Dives, dans l’arrière-pays de Cabourg. Au sud-ouest de Beuvron-en-Auge, Hotot se dresse sur son petit mont. N’hésitez pas à aller y faire un tour. Vous apprécierez l’atmosphère des marais et vous pourrez y admirer différents bâtiments classés aux Monuments historiques, comme le Manoir de la Chapelle du XVIIe siècle, l’église Saint-Georges ou le site archéologique de la maison forte du Ham.
Hotot-en-Auge, au cœur des marais de la Dives
Les marais de la Dives sont l’essentiel des paysages d’Hotot-en-Auge. Cette zone humide au cœur du Calvados, s’étend sur 10 000 hectares, au pied du Pays d’Auge.
Classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique, le territoire inondable est constitué de petites îles, plus ou moins nombreuses en fonction de la météo.
La végétation unique est constituée de plantes qui apprécient l’eau et les grandes surfaces d’herbages facilitent l’agriculture d’élevage. Les marais ont longtemps été surnommés le « grenier à viande » de Paris.
Hotot-en-Auge, patrimoine et trésor
Hotot-en-Auge a été construit sur un petit éperon rocheux à 30 m d’altitude. Une situation idéale pour dominer les marais de la Dives. Deux mottes féodales témoignent encore de cette activité défensive. Celle d’Hotot-en-Auge où se dressent les vestiges du château de la Haute Justice construit au XVe siècle mais détruit en 1944, et celle de la maison forte du Ham.
La ville cache d’autres trésors discrets. En parcourant ses routes, vous observerez plusieurs manoirs, d’époque Renaissance et Moderne. Trois d’entre eux sont inscrits à l’inventaire des Monuments historiques. Le manoir de l’angle dit « le vieux manoir » date du XVIe siècle, le manoir de la Chapelle a été édifié au XVIIe siècle et le manoir du Lieu Calice possède un avant-corps avec un fronton, caractéristique de l’architecture du XVIIIe.
La commune compte aussi trois églises, dues au rassemblement d’anciennes communes voisines. L’église Saint-Georges est la plus remarquable, avec son chœur roman du XVIe et son clocher Renaissance de 1534. Une statue tombale de 1246, une statue de sainte Apolline du XVIe siècle et une autre de saint Georges combattant le dragon du XVe décorent l’intérieur de l’église. En 1862, on y découvrit un véritable trésor : 3 944 pièces de monnaie des XIIe et XIIIe siècles ont été trouvées dans un sac.
Hotot-en-Auge, un séjour prolongé
Si vous souhaitez profiter plus longuement d’Hotot-en-Auge, Philippe Galot vous accueille dans ses chambres d’hôtes. La ferme des vignes est entourée de vastes espaces de verdure et typique de l’architecture augeronne. La situation géographique d’Hotot est idéale pour visiter le Pays d’Auge et profiter des plages de la Côte Fleurie, à 20 min.
Vous pourrez aussi randonner sur l’itinéraire de 6,4 km «Hotot-en-Auge, par vents et marais, sur la Route du Cidre » et rendre visite au céramiste Gérard Paturel. L’artiste multiplie les expositions et les salons à travers la Normandie. Après avoir travaillé à Paris, aux côtés de René Goscinny et Albert Uderzo en tant que gouacheur, il a installé son atelier à Hotot il y a 36 ans et n’est jamais reparti.
Le lapin Blanc de Hotot
Le saviez-vous ?
La commune d’Hotot a donné son nom à un lapin. Eugénie Bernhard, une châtelaine résidente à Hotot-en-Auge, élevait des lapins noirs et blancs pour leur fourrure et leur viande au début du XXe siècle.
Son souhait était de posséder un lapin blanc avec des yeux noirs. Elle décide alors de croiser un lapin géant Flamand, un Papillon Français et un lapin Blanc de Vienne. En 1902, elle créa le lapin Blanc de Hotot, dont la race fut reconnue en 1922. Pour le voir, direction le verger de Roncheville !